À mon dernier cours de kung fu privé, je rappelle à mon professeur ce que nous étions en train de travailler la semaine dernière, et où je croyais être rendu.
Il en avait décidé autrement: c'était le moment de vivre une sorte de rite de passage de mon école...
Des étudiants plus avancés m'en avaient parlé: ils l'avaient traversé. C'était maintenant mon tour.
Mon tour d'apprendre à manier le sān jié gùn (ou sanjikwan, comme on le prononce à la québécoise) le bâton à trois sections.
Même si l'article le compare au bien connu nunchaku, chaque section fait quand même une soixantaine de centimètres, ce qui rend... inconfortable mes premiers pas dans cette nouvelle voie...
Avant que je quitte, mon professeur me dit: "Bienvenue sur le chemin de l'infini..."
Pendant que je traverse la porte, un étudiant plus avancé me lance: "C'est long, surtout vers la fin!" (inspiré de Woody Allen)
Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête, mais je viens de réorganiser mon site du Noeud Gordien. Le changement est plutôt mineur: la page d'accueil = les épisodes, directement. Je vous le signale au cas où certains auraient utilisé des signets vers l'ancienne page, maintenant disparue!
Alors que j'amorce le dernier droit de ma session universitaire - il ne reste qu'une semaine et demie, sans compter les corrections - je me plais à voir avancer à la fois le Noeud Gordien, qui continue à progresser à son rythme habituel, mais surtout Mythologies... je note que j'en suis déjà à 15 pages (brutes, non corrigées) depuis que j'ai commencé à travailler la 2e section il y a un petit mois... À ce rythme, l'été devrait être productif! Mais je sais qu'il risque de passer vite aussi, alors je devrai me montrer constant et concentré. À suivre!
Vous connaissez l'expression Web 2.0? C'est un terme large qui comprend la nouvelle saveur du web: communautés, interconnexions, partage, autopublication, etc. Ce blog - comme les autres utilisant ce médium - y contribue donc. Ces dernières semaines, cependant, cette ouverture sur le monde et sur les autres commence à me peser sérieusement.
Messenger et les autres outils de messagerie instantanée font partie des outils les mieux intégrés dans le quotidien des internautes. Dire en une phrase ce que l'on fait ou afficher ce que l'on écoute, ça ne pose évidemment pas problème. Ça crée une impression de collectivité, de connexion avec des gens avec qui on n'interagit pas nécessairement au quotidien.
La vague Facebook était cool à ses débuts... l'idée de renouer avec des gens avec qui on a étudié au secondaire ou au Cégep, avec des membres éloignés de notre famille, etc. n'est certainement pas dénué d'intérêt. Le problème? Les mises à jour cacophoniques de gens avec qui je n'ai plus eu de contact depuis qu'ils m'ont ajouté à leur liste d'amis Facebook... Des gens qui fêtent la fête de leurs enfants... des gens qui disent "une autre semaine commencée" le lundi, "j'ai hâte à la fin de semaine" le mercredi, "yaaaay!" le vendredi... Des gens qui, encore une fois, ne m'ont pas adressé la parole depuis le secondaire V qui m'offrent de répondre à des tests qui me diront quel personnage de Passe-partout, de la WWE ou des Simpsons je suis, dans quel mesure je peux répondre à un test sur des vieilles émissions et un million d'autres stupidiés ad nauseam, j'en peux plus!
C'est encore pire avec Twitter, qu'une amie virtuelle a tenté de me "vendre" cette semaine... Imaginez Messenger ou Facebook, où on enlève TOUT sauf le statut. Twitter, c'est ça. Je vous fais grâce les dernières mises à jour des Twits (c'est pas comme ça qu'on appelle les usagers de Twitter?) mais allez-y vous-mêmes, vous serez convaincus: http://twitter.com/
Non mais... quoi? La personne qui m'en a parlé m'a dit qu'elle s'était trouvé un contrat via Twitter. Pour elle, je reconnais cette utilité. Pour moi, je ne peux pas reconnaître quelque intérêt dans le fait d'entendre ce genre de bribes de vie. Si vous avez des arguments pour me faire voir le contraire (qui sait?) je suis prêt à les entendre. Sinon, je souscris pleinement à la vision présentée dans le vidéo suivant...
Je pense que je vais passer moins de temps à lire des détails plus ou moins importants sur la vie des autres et plutôt... vivre la mienne davantage au cours des prochaines semaines.
